Tout hôtelier ou restaurateur est susceptible de recevoir une proposition de partenariat venant d’un blogueur voyage. A l’ère de la révolution numérique, ils prennent de plus en plus de place dans le paysage du parcours client. Que faire si vous recevez ce type de proposition ? Comment l’évaluer ? Quels sont les avantages et les inconvénients ?
Le blog prend de plus en plus de place dans la préparation du voyage
(photo libre de droit Pixabay)
Les professionnels du monde de la mode et des cosmétiques ont depuis longtemps flairé un filon de communication et de promotion intéressant. Toutes les blogueuses beauté les plus influentes reçoivent gratuitement des échantillons et produits de marques diverses. Elles partagent ensuite leur découverte et leur avis sur leur blog.
Ce concept s’est étendu au tourisme : un Salon des Blogueurs du Voyage réunissant blogueurs et professionnels du secteur français a même été créé en 2014, c’est dire l’ampleur du phénomène ! L’édition 2017 a réuni pas moins de 250 Blogueurs et 110 professionnels du tourisme.
Pourquoi vouloir un partenariat avec un blogueur ?
Parce que ce sont des influenceurs ! Des gens qui ont une forte influence sur un large nombre de personnes et qui sont perçus comme des sources d’inspiration.
C’est par exemple le cas du docteur Michel Cymes, de l’animateur Stephane Bern, de Bruno Maltor (dédié travel) ou encore de l’acteur Jean Dujardin. Sur le net, vous avez certainement entendu parler des Youtubeurs comme Norman et Cyprien dont les vidéos sont suivies par des millions d’internautes . Ces influenceurs sont courtisés par divers marques et organismes pour leur potentiel de séduction et d’attraction d’un grand public, c’est également le cas des blogueurs !
Extrait d’une publicité bien connue !
(capture d’un film commercial pour Nespresso avec Jean Dujardin)
Ils ont une communauté de « followers », de « fans » qui les suivent quotidiennement sur les réseaux sociaux et avec qui ils ont une relation de proximité, de confiance. Ils engagent cette audience, réclament des commentaires et provoquent des discussions. Ils répondent aux questions sur leur expérience et conseillent personnellement les internautes, publiquement ou en privé.
Ils communiquent avant, pendant et après leur séjour : certains blogueurs annoncent qu’ils vont visiter un établissement, partagent leurs photos et impressions pendant le séjour puis publient un article et/ou une vidéo après le voyage. Ce sont des expérienceurs, des partageurs d’émotion et d’expérience !
Ils multiplient les supports : articles, vidéos, vlogs, photos…. Ce sont autant de supports marketings et de manières de promouvoir votre établissement et vos services.
Ils transmettent des informations précises, des conseils qui sont utiles aux internautes pour préparer leur séjour dans votre établissement. Vos chambres côté cour sont calmes ? Ils peuvent conseiller aux lecteurs sensibles au bruit de vous les demander. Votre petit-déjeuner est de très grande qualité ? Ils peuvent le recommander !
Ils bénéficient surtout d’une bonne image auprès du public : ce ne sont pas des commerciaux, pas des vendeurs, ils ne cherchent pas à faire du chiffre – ils transmettent du rêve, des expériences, des ressentis, du vécu, de la passion. Ils ont l’air purs, sincères, transparents (et de fait seule une poignée de blogueurs voyages français réussit à vivre de cette activité, pour les autres c’est au mieux une activité annexe, et ils le font savoir !).
Quels apports concrets pour mon établissement ?
: en accueillant un blogueur vous établissez un lien avec sa communauté, une communauté qui croit en lui et qui partage des valeurs avec lui!
Encore faut-il que le blogueur qui vous contacte puisse vous apporter quelque chose !
Comme toutes démarches marketing, vous pouvez (devez) vous adresser à votre cible.
Ici le blog « Ma Famille en Voyage » qui cible donc …..
(disclaimer: Ma Famille en Voyage est le blog travel de Thomas Yung)
Comment évaluer le potentiel du blogueur ?
Il existe des millions de blogs voyages, si certains sont reconnus pour leur qualité et leur sérieux et sont demandés aux quatre coins du monde, c’est loin d’être le cas le plus courant.
Même si vous connaissez un peu l’univers des blogs, il est probable que vous ne connaissiez pas le blogueur qui vous contacte.
Avant d’entamer des démarches vous devez impérativement vérifier le potentiel du blogueur :
1. la qualité éditoriale de son blog,
2. son emprise sociale et
3. sa qualité technique.
Le but n’est pas que le blogueur remplisse toutes les cases, mais vous devez pouvoir évaluer son sérieux, son identité et surtout si ce qu’il dégage correspond avec votre établissement, vos attentes.
Exemple d’une philosophie du blog voyage
Je vais vous présenter les 3 étapes à suivre pour faire cette évaluation :
1- Son blog: la qualité éditoriale
- Lire ses articles, est-ce bien écrit ?
- Publie-t-il régulièrement ?
- Reçoit-il beaucoup de commentaires et y répond-il ?
- Ses articles sont-ils bien mis en page ?
- Prend-il lui-même ses photos, sont-elles belles, suffisantes ?
- Ses articles vous donnent-ils envie de consommer ce dont il parle ?
Le visuel est primordial
(photo libre de droit Pixabay)
- Est-ce écrit a la première personne, instaure-t-il une proximité ?
- Y a-t-il une page sur laquelle il se présente, en détail, crée-t-il du lien ? (humain, chaleur, connivence, etc.)
- Est-ce qu’il raconte une histoire, une expérience ou est-ce plutôt papier glacé/commercial ?
- Y-a t-il de la publicité (notamment de manière abusive) ?
- Est-il honnête ? Annonce-t-il que certains posts sont « sponsorisés » ou qu’il a été invité ? (idéalement c’est même mentionné dans la méta description)
- Est ce qu’il y a une cohérence éditoriale ou ça ressemble à un bric à brac (y’a un thème ou quoi) ?
- Est-ce que le blogueur fait ça avec passion, avec un vrai intérêt pour le partage ?
- Le blog est-il propre, beau ? Y’a-t-il belle identité graphique ?
Privilégiez les blogueurs ayant un vrai travail sur le visuel, ici une capture du blog de Bruno Maltor
(et si en plus ils vous intègrent dans un contexte territorial ….)
- Y a-t-il une organisation, une structure (menu, catégories, etc.) Est-ce propre, logique ?
- Présence de mentions légales, voire dans certains cas d’une structure (SARL, auto entrepreneur, etc.)
- Présence d’une page présentant ses conditions de collaboration
- Fait-il des vidéos ? des articles seulement ? S’il en fait, en fait-il régulièrement ? Quelle est leur qualité ?[/ul
2-Son emprise sociale
Recherche d’un nom dans Google, complètement au hasard ;)
Que donne son nom dans Google ? et dans Google image !
(note de Thomas Yung: article rédigé par Laurie, je ne me serais jamais pris en « exemple »)
- Présence d’une newsletter ? D’un formulaire d’abonnement ?
- Compte Twitter: combien de followers/followés, nombre de tweets, engagement ?
- Facebook: page ou profil ? combien de fans, post réguliers, poste autre chose que juste ses articles, y-a-t-il de la vie, de l’interaction, de l’animation ? Il répond aux commentaires ? A-t-il de vrais fans (de vraies personnes, pas des faux profils achetés)
- Instagram: nombre de followers/followés, belles images, nombre de likes, commentaires, engagement ….
- Youtube : combien de likes, de followers ? Combien de commentaires ? Des commentaires récents ?
- A-t-il un compte Pinterest, un compte Snapchat ?
- Est-il recommandé ?Est-il mentionné dans la presse ou dans d’autres médias ? A-t-il des partenariats avec d’autres établissements, avec d’autres professionnels du tourisme ? Travaille-t-il pour une destination, par exemple avec un CDT, CRT, etc….
- Intervient il lors d’événements liés au tourisme ou au blogging ?
3-Son blog: qualité SEO (référencement)
Attachez vos ceintures, respirez un grand coup, c’est la partie bricolo. Si vous sentez l’overdose venir au bout de la deuxième ligne, passez au paragraphe suivant ;)
Le bricolo du SEO
(photo libre de droit Pixabay)
- Combien de pages indexées par Google, cela montre si le blogueur est populaire.
- Combien de backlinks (liens externes), vous verrez ainsi si le blog est bien référencé.
- Date d’achat/création du nom de domaine : son blog s’appelle t-il monblog.com ou monblog.wordpress.com (gratuit) – cela vous montre si le blogging est un passe-temps ou une vraie passion voire un objectif professionnel sur le long terme pour le blogueur.
- Beaux titres, paragraphes, titres de paragraphes, nom des images pertinent : les images s’appellent t-elles zgjdj001 ou chambre-premium-luxe ?
- Les snippets (extraits de codes) sont-ils beaux ? (c’est vraiment pour les tatillons, ça m’a été soufflé par Thomas !!)
- Passez son site à Spyonweb, ce site vous aide à identifier la provenance du site et donc son sérieux.
Cadrer la collaboration
Une fois assuré du potentiel du blogueur, vous devez poser des bases de collaboration solide :
- Contactez toujours le blogueur au téléphone et fixez ensemble les objectifs du partenariat.
- Ne faites pas d’offre, c’est au blogueur de vous exposer sa démarche et ses demandes, c’est lui qui est en position de négociation. Certains blogueurs ne demandent par exemple pas de gratuité de la nuit pour garantir un témoignage 100% sincère à leurs lecteurs. Certains préfèrent écrire des articles sponsorisés en affichant que les prestations ont été offertes.
- Mettez-vous d’accord sur ce que va produire le blogueur : le format (vidéo, article), la langue, le type de rendu (témoignage, test produit…).
- Validez la stratégie de diffusion : sur quelles plateformes, quels supports le contenu va-t-il être diffusé ? (ex : post sponsorisé Facebook)
- Obtenez l’autorisation de mentionner le blogueur et son article/vidéo dans votre propre communication.
- Fixez un délai de publication et une assurance d’une durée minimum de mise en ligne (ça ne sert à rien si l’article reste 2 jours en ligne !)
- Laissez son libre arbitre au blogueur, vous l’avez sélectionné, vous savez qu’il est fiable – sa valeur ajoutée c’est sa liberté d’expression, sa liberté éditoriale auprès de ses followers.
- Imposez des dates de séjour en essayant si possible d’éviter celle ou vous êtes complets ou en haute occupation – c’est une sécurité pour vous et vous pouvez garantir au blogueur qu’il pourra prendre de meilleurs visuels par exemple.
Accueillez le blogueur dans des conditions favorables
(photo libre de droit Pixabay)
Si vous offrez une gratuité totale, voici ce que vous pouvez demander :
Avant le séjour :
Une publication sur les réseaux sociaux annonçant la visite de l’établissement, c’est une sorte de bande-annonce qui permet aux lecteurs de s’attendre à la suite des publications, mais aussi de leur donner envie de les voir/lire.
Pendant le séjour :
Une diffusion de photos des moments forts du séjour, au moins sur Facebook et Instagram.
Un compte Instagram de voyage original et célèbre, celui de Murad Osmann
Après le séjour :
Un article sur le blog (de 800 mots mini) avec un vrai reportage photos et/ou vidéo. Imposez un délai de 3 semaines maximum pour la parution de l’article et que l’article reste en ligne au moins 24 mois. La ligne éditoriale est libre mais le texte doit être original et ne pas reprendre la description de votre site web, c’est un texte personnel et unique. L’article peut comporter des mentions négatives mais la teneur globale doit donner envie de visiter l’établissement.
Le contenu de l’article :
- Les photos doivent toutes être du blogueur, pas de photos d’une autre source.
- Il faut mettre des codes de suivi dans les liens de l’article (c’est technique mais important : ils permettront d’obtenir des données sur ceux qui cliquent sur l’article et permettent donc également de mesurer son impact)
- 4 liens dans l’article, vers 3 pages différentes de mon site (il faut rediriger les lecteurs vers vous !) + un vers un de vos réseaux sociaux
- Diffusion de l’article vers Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux qu’utilise le blogueur. (pour assurer une meilleure visibilité)
- Pas d’encarts publicitaires ou de liens vers les concurrents et distributeurs sur la page de l’article
- Des liens vers un office tourisme, CDT, CRT et autres acteurs légitimes du tourisme sont les bienvenus dans l’article, mais pas obligatoires.
Vous pouvez éventuellement demander un achat de visibilité sur Facebook avec un post sponsorisé (5 jours après la publication du post), cela permet de cibler une audience et d’avoir une meilleure visibilité.
Dans tous les cas, gardez en tête que chaque collaboration est différente et tous les blogueurs n’ont pas les mêmes manières de faire, pas la même philosophie du voyage, pas la même vision du monde, ni les mêmes moyens.
A chaque blogueur son identité et ses moyens
(photo libre de droit Pixabay)
La situation est différente si c’est vous qui êtes en recherche d’un partenariat, c’est alors vous qui êtes en situation de négociation ! Si vous êtes perdu, vous pouvez vous rapprocher de plateformes comme Reech qui peuvent vous mettre en relation avec des blogueurs (voire même les spécialistes The Travlr Agency ou Buzz & Go)
Le blog Trip85 propose par exemple une sélection des 100 meilleurs blogs de voyage francophone en 2017. Le classement se base sur :
« la fréquentation du blog, la popularité sur les réseaux sociaux, les compétences dans le domaine de la photo, les compétences dans le domaine de la vidéo, la « qualité » du blog et enfin les résultats Google sur plus de 250 mots clés. de blogueurs en qui vous pouvez avoir confiance. »
« la fréquentation du blog, la popularité sur les réseaux sociaux, les compétences dans le domaine de la photo, les compétences dans le domaine de la vidéo, la « qualité » du blog et enfin les résultats Google sur plus de 250 mots clés. de blogueurs en qui vous pouvez avoir confiance. »
Vous pouvez notamment utiliser cette sélection pour parcourir les blogs de blogueurs voyage sérieux et vous imprégner de leurs manières de faire ! Essayez de les inviter si certains vous accrochent au passage mais n’oubliez pas que des milliers d’autres plus petits blogueurs, influents localement ou sur un segment précis existent et peuvent également beaucoup vous apporter ! Ce qui compte c’est de trouver ceux ou celui avec lequel vous partagez des valeurs.
Un article écrit par Laurie
Article intéressant... Je ne connais pas de blogueur voyage qui paye sa chambre pour garder son objectivité... En général quand il paye, c'est qu'il n'a pas assez de visibilité pour se la faire offrir ou mieux se la faire payer...
Je suis toujours stupéfaite quand je vois des blogueurs qui font X photos, un article voire des vidéos, tout cela gratuitement. C'est un vrai travail donc comme tout travail, cela mérite un salaire. D'ailleurs certains en vivent même si ce n'est pas la majorité. Mais bon se faire payer 500 ou 1.000€ pour un article et des photos, c'est logique, correct et plus courant qu'on ne le pense... En France, les hôteliers s'en défendent mais certains acceptent de payer. C'est normal de respecter le temps passé par les blogueurs.
D'ailleurs dans la mode et la beauté, toutes les blogueuses influentes se font payer et pas en échantillons gratuits...
Bonjour Laurence
Je connais des blogueurs qui font tout ce travail par passion et donc gratuitement. Surement les petits blogueurs qui ont peu d'influence et qui font cela par véritable passion (j'ai pas dit que les autres n'ont pas de passion)
Si je prends mon blog "travel", je partage mes expériences, mais je vais ou je veux, je fais ce que je veux et je décide de partager ou pas. Mais oui, écrire un article, faire des beaux visuels, du montage vidéo prend énormément de temps
J'imagine qu'un blogueur influent à qui ont fait une commande, doit se faire rémunérer car cela engendre des frais
Par contre, si il y a renumérotation, il y a forcement contrat (c'est un acte commercial) et il faut alors que cela apparaisse clairement sur l'article, ca devient une opération de communication, ce n'est plus "impartial"
Je suis toujours gênée quand j'entends parler de partenariat gagnant gagnant ou d'échanges de marchandises. Les agences RP ne sont pas payées en nuitées gratuites.
Le vrai problème, c'est que les agences se gavent et refusent de partager le gateau avec les blogueurs. Pour représenter un groupe d'hôtels, une agence va prendre de 25 à 100 K€ par an. Pour ce prix, elle va balancer un CP tous les 2-3 mois, répondre de manière plus ou moins pro aux journalistes et aux blogueurs et parfois gérer les invitations à un event... Bref la marge est énorme... alors quand elles te disent que y a pas de budget pour te payer 200 ou 500€ pour une semaine de boulot, tu commences par t'étrangler, ensuite tu as la nausée puis tu finis par décliner poliment car l'esclavagisme, ca va un temps...
Les agences se plaignent du manque de professionalisme des blogueurs mais dans la vie, tu as ce pour quoi tu payed. Quand tu payes rien, faut pas s'étonner que le blogueur ne soit pas à 200%...
Moi par principe, je fais plus rien de gratuit. Je me suis trop fait exploiter. Un jour y a même une RP d'hôtel à qui j'avais fait un devis pour des photos. Elle m'a dit qu'elle avait pas de budget puis deux mois plus tard, j'ai trouvé mes photos sur son site. Elle a fini par payer la facture pour éviter le scandale...
Un très bon article mais hélas, il perd en crédibilité car vous citez un blogueur qui ne respecte pas du tout ce que vous recommandez ...
Le blogueur Ryan a plagié d'autres blogueurs, voler des photographies d'autres blogueurs. Il a également utilisé des photographies d'une banque d'image en faisant croire que c'était les siennes. Cela montre bien la difficulté d'identifier un blogueur honnête et sérieux.
Un point également à ne pas négliger lors du choix d'un blogueur. Un blogueur professionnel multiplie les contrats / partenariats. Sur un partenariat avec un hôtel, il produira un contenu sur une durée très brève car il enchaine les contrats. Un plus petit blogueur y accordera plus d'importance et plus de temps ...
Comme vous y allez fort Arnaud !
C'est pas parce que l'on a choisi un visuel d'un blogueur qui a commis une erreur que l'on perd de la crédibilité. Ce que nous voulions illustrer, c'était l'importance des visuels et de l'humanisation... on avait une belle photo avec lui (Ryan) dessus et ca, on peut pas lui enlever.
Maintenant Ryan à aussi une expertise, un travail de fond, une expérience dans ce domaine et même si il a fauté, il a aussi produit du contenu. C'est une affaire qui date de 2015, Ryan à fait amende honorable, nous condamnons le plagiat et le reste, ce que Ryan a fait, c'est pas bien.
Dans un soucis d’apaisement, j'ai retiré la capture d'écran en question et j'ai mis à la place un capture du Blog de Bruno Maltor (qui a vu Ryan changé le nom de son compte Instagram pour un très ressemblant au sien (à Bruno)
Citer Ryan le sac à dos, un blogueur bien connu du monde du blogging pour avoir plagié beaucoup de blogs et photos de voyage, ce n'est peut être pas la meilleure illustration pour l'article... >>> https://www.i-voyages.net/faut-il-sauver-le-soldat-ryan/ ;)
Oui Lucie, merci du signalement, nous avons changé cette illustration
Voir l'explication au commentaire de Arnaud ...
Les journalistes professionnels, dont je suis, considèrent les blogueurs avec le plus grand mépris. Parce qu'ils écrivent (et mal) à la première personne, parce que leurs articles, rétribués, sont forcément toujours favorables, parce qu'ils n'ont d'ailleurs aucun sens critique ni, la plupart du temps, une once de culture.
Quel crédit leur accorder quand ils "se vendent" à un hôtel, une compagnie aérienne, etc. ou, pire encore, lorsqu'ils travaillent gratuitement? Et dont il est impossible de mesurer l'audience réelle? Le problème est surtout du côté des Offices de tourisme, des DMC, etc., qui croient faire" une bonne affaire" en leur faisant confiance. Il seerait temps, je crois, de remettre les pendules à l'heure.
Je sais pas ce que vous avez pris avant d'écrire ce commentaire mais cela doit être très puissant. Quelle frustration, quelle haine...
Il faut dire qu'avec la visibilite de votre site, les annonceurs ne doivent pas se bousculer...
Le monde change. Les blogueurs apportent un autre regard, plus authentique que le votre, ne vous en déplaise.
J'ai participé à de nombreuses opérations avec des journalistes et ils ne sont pas les derniers à se bousculer pour un cadeau ou un avantage...
Vous vous permettez de critiquer le manque de culture des blogueurs mais ce qui est certain, c'est que vous, vous ne manquez pas de culot.
Une bonne blague belge pour finir. Vous savez pourquoi les journalistes belges marchent au milieu de la route? Parce qu'ils sont c... sur les bords. On va voir si vous avez de l'humour en plus de votre grande culture!!!
M. Boumal,
Avec une bêtise par phrase, vous démontrer simplement que vous êtes de ces journalistes qui ne vérifient pas leurs sources et assènent leurs considérations péremptoires en les prenant pour des vérités.
Allez réviser vos leçons ! Renseignez-vous et il vous restera peut-être un métier demain matin. Sinon, RIP, comme on dit.
La définition que vous faites des blogueurs me rappelle certains journalistes professionnels (les pire pique-assiettes rencontrés dans les RP). En tant qu'éditeur, je n'ai jamais vu de blogueur se comporter de manière aussi odieuse que certains journalistes "encartés" qui étaient invités aux frais de la princesse.
Pour être sincère, il y a des blogueurs à la c... tout comme il y a des journalistes à la c... Mais en faire une généralité comme ici est un marqueur très clair de la catégorie à laquelle vous appartenez. Apprenez (ou redécouvrez) la subtilité, lisez Edgar Morin sur la pensée complexe et sortez de la vision manichéenne qui est la vôtre, ça vous fera du bien.
Tout à fait d'accord avec toi, merci pour ce commentaire!
Etonnée de ne voir que des blogueurs voyages et pas de blogueurs cuisine ou lifestyle.
Journalistes et blogueurs sont 2 métiers différents, même si le premier aurait tendance à mépriser le second. Si certains blogueurs se vendent à des hôtels, n'oublions pas que certains journalistes écrivent sous l'influence d'une couleur politique. Nous vivons actuellement dans un monde où l'information est contrôlée au même titre que la désinformation.
Donc, à quoi bon caricaturer les blogueurs de cette façon?
Un blogueur est tout simplement devenu un outil commercial permettant à un établissement, une marque, un produit de se se faire connaître ou d'atteindre un public un peu plus large.
Est-ce si malsain que ça?
Pas plus malsain que certains journalistes qui se font virer de leur boîte parce qu'ils n'ont pas atteint des objectif d'Audimat. L'Audimat d'une chaine télévisée est lié à la visibilité au même titre que l'influence d'un blogueur sur ses followers. La plupart des journalistes et blogueurs aiment le "sensationnel visuel" car c'est souvent ce que les gens attendent.
Est-ce qu'un rédacteur dans le "Guide du routard" est réellement plus objectif et a plus de sens critique qu'un blogueur?
Est-ce qu'une agence de voyage en ligne ou hors ligne donne de meilleurs conseils qu'un blogueur?
Le journaliste qui écrit un article sur une destination, est-il réellement allé sur place?
Si le sens critique a de l'importance, il en va de même pour l'ouverture d'esprit.
Au final, je trouve l'article assez intéressant et il m'a permis de connaître quelques subtilités complémentaires dans ce nouvel outil de marketing et de communication.