Intervenants : Hervé Mainguet (Hotel le Regent), Thomas N’guyen (Eviivo), Gilles Grangers (GG Consulting)
L’objectif de cet atelier est de comprendre comment la démocratisation des outils peut amener une indépendance dans la création et dans une optimisation des méthodes de travail. Il s’agit aussi de voir comment évaluer la pertinence d’un outil, d’évaluer si l’on peut le faire soi même ou s’il est préférable de faire appel à un pro, les risques, avantages du « Do It Yourself ». Enfin, les intervenants présenteront leur boite à outils 2.0
Eviivo a interrogé ses clients et 193 « petits hébergeurs » ont répondu à leur sondage. Voici ce qu’il en ressort :
– Les freins principaux au DIY sont : ROI faible, difficulté d’apprentissage, difficulté de changer un process et le manque de temps
– 52 % préfèrent apprendre eux même, mais sans dépenser trop de temps (est un paradoxe ?)
– 63% disent se charger eux-mêmes de al gestion de leur présence sur internet
La table ronde commence:
– Ce n’est pas que grâce aux outils, c’est aussi grâce aux moyen d’apprentissage, il existe forcement un tuto sur youtube à propos de votre outil, c’est fantastique
– Le faire soi-même, c’est avant tout un état d’esprit
– On fait tous des photos, grâce à nos smartphones, c’est du DIY, il est simple d’améliorer ce process, le rendu, grâce à l’achat de lumière blanche (quelques dizaines d’euros sur internet). Ca permet de passer de la photo « plate » à un super rendu, la lumière est capitale dans l’image.
– Le DIY est complémentaire avec l’intervention d’un professionnel. La manière de produire du marketing a changé, le contenu est produit en continu. Pour ce marketing qui se consomme sur les réseaux sociaux, pour les besoins de marketing éphémère, le DIY est parfait. Pour le marketing longue durée, important (site web par exemple), alors le recours à un pro est conseillé
– La première étape est d’évaluer ses besoins. Faites une liste de vos 5 besoins primaires et mettez en face des outils qui répondent ces besoins. Evaluer la pertinence de ces outils uniquement par rapport à vos besoins primaires, pas par rapport aux autres fonctionnalités.
– Ne demandez pas trop conseil à votre voisin, il à un autre niveau que le vôtre, d’autres besoins, une autre approche, ce qu’il sait faire, vous ne le savez pas forcement.
– Fixez vous un crédit temps pour apprendre, pour prendre en main l’outil et tenez-y vous
– Mesurez les risques. S’il s’agit de retoucher une photo, il y a pas de risque, tant que le résultat ne vous convient pas, vous ne publiez pas (le seul risque est le temps). Pour mettre à jour votre site internet, le risque est élevé, si vous plantez votre site, il est planté pour vos visiteurs aussi.
– L’apprentissage se fait petit à petit, étape par étape, c’est un processus long, le jeu en vaut la chandelle
– Ne pas hésitez à se faire accompagner, utilisez la formation pour monter en compétences et devenir autonome avec les outils
– Cela nécessite du temps (encore), de la passion et de la volonté
– La satisfaction de le faire soi-même, de bien le faire soi-même procure une satisfaction immense, moteur de la motivation
– Si vous n’avez pas cette satisfaction, ne le faites pas vous-même
– Il n’existe pas un outil qui permet de tout faire, ayez plusieurs outils, un pour chaque action, un pour chaque objectif
– Il existe des outils d’externalisation, des plateformes qui vous permettent de trouver des freelances (généralement offshore) qui vous permettront de commander une action, une tâche
– La boite à outil 2.0: pour la gestion d’un site, WordPress arrive en tête (avancé) ou wix/jimdo (simple), pour le traitement de l’image on aime bien The Gimp (avancé) ou Canva (simple), pour la gestion des réseaux, Hootsuite est un must (simple), Pour la rédaction de contenu, la traduction, la correction, on peut utiliser TextMaster ou TextBroker. Pour le mailing, tout le monde plébiscite Mailchimp. Enfin, l’outil capture, le bloc note, sont des outils très simples mais qui apportent un gain de temps précieux.
– Une boite à outils plus complète est disponible dans le support
Thomas Yung